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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 22:48

-notre but à nous tous est, bien sûr, notre bonheur, quel qu'il soit; mais qui n'a pas remarqué que souvent il y a comme une nostalgie du malheur? dans des moments où nous sentons que nos sentiments se sont évanouis sans qu'ils soient remplacés, qui ne sent pas un vide dans sa vie, qui n'a pas tendance à croire l'existence absurde?
-souvent nous regrettons même le malheur profond, angoissant, destructeur car lui, au moins, nous fait sentir que nous existons profondément, que nous sommes sensibles, que nous goûtons aux mystères de la vie;
-celui qui souffre profondément n'est pas mort mais tout au contraire, il est profondément vivant
-le vrai malheur, paradoxalement, serait, tout en étant vivant, de ne (plus) rien ressentir du tout...

 

Cristi Barbulescu

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commentaires

K
ce que tu nomes "malheur" est de" l'adversité", des obstacles franchits qui font un Homme, et dans ce cas, ce n'est plus du malheur mais juste un dur moment, un apprentissage qui mène au bonheur et à l'accomplissement d'un être....<br /> Non le malheur n'a rien à nous apprendre, rien que le malheur lui même....le malheur n'est pas "réversible"....<br /> Et donc je te souhaite que du bonheur....
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R
<br /> tu me souhaites que du bonheur? pourquoi? tu veux me rendre malheureux? <br /> <br /> <br />
K
c'est un joli point de vue, bien mené et poetiquement réconfortant....Or la réalité est autre......Il est sûr que la sensibilité et même l'extrême sensibilité rend "vivant", en verité elle tue plus qu'autre chose.....La nature n'en a cure de la sensibilité et la mélancolie, le malheur ressenti n'a rien de drôle ni positif.......ceux qui survivent ( même ont l'air moins vivant) sont ceux qui ne ressentent pas trop ou juste ce qu'il faut.<br /> Non, le malheureux est voué à la defaite.....La vie ne laisse passer que les plus "endurcis".
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R
<br /> il est possible qu'au final, contrairement à ce qu'on a longtemps cru, ce soit la sensibiblité et la solidarité qui aient fait en sorte que notre espèce continue à survivre (comme pour beaucoup<br /> d'espèces). je crois que nous faisons fausse route en cherchant le bonheur (comme si nous savions ce qu'il est ou l'endroit où le trouver). le bonheur peut être notre ennemi si nous ne savons pas<br /> le gérer (il peut nous rendre égoïstes et aveugles, quoi que pour moi ce genre de bonheur ne soit pas un vrai). comme une personne qui gagne au loto...bonne chose pourrions nous dire...mais qui<br /> sait? de belles choses naissent dans le malheur (celui que nous pouvons surmonter) : la connaissance de soi, la force de caractère, l'humilité, le "sentiment relatif de [notre] durée" comme disait<br /> léo ferré etc. ce n'est pas le malheur en lui même qui est positif mais ce qui peut en résulter (comme tout d'ailleurs).<br /> ok, supposons que la vie ne laisse passer que les plus endurcis, mais sont-ils les plus heureux?<br /> <br /> <br />