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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 11:09

Il était une fois une course...de grenouilles. L'objectif était d'arriver en haut d'une grande tour. Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les soutenir. La course commença.
En fait, les gens ne croyaient probablement pas possible que les grenouilles atteignent la cime, et toutes les phrases que l'on entendit furent de ce genre : "Quelle peine!!!", "Elles n'y arriveront jamais!"
Les grenouilles commencèrent à se résigner, sauf une qui continua de grimper et les gens continuaient : "Quelle peine!", "Elles n'y arriveront jamais!"
Et les grenouilles s'avouèrent vaincues, sauf toujours la même grenouille qui continuait à insister.
A la fin, toutes se désistèrent, sauf cette grenouille qui, seule et avec un énorme effort, rejoignit le haut de la cime. Les autres voulurent savoir comment elle avait fait.
L'une d'entre elles s'approcha pour lui demander comment elle avait fait pour terminer l'épreuve.
Et découvrit qu'elle était...sourde!
...N'écoutez pas les personnes qui ont la mauvaise habitude d'être négatives...car elles volent les meilleurs espoirs de votre coeur. Soyez toujours sourds quand quelqu'un vous dit que vous ne pouvez pas réaliser vos rêves.
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26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 22:34

Un scientifique cherche à résoudre les problèmes de l’humanité. Son fils, 8 ans, rentre, lui tire la manche et lui dit : "Papa, je veux t’aider !"

Son père le renvoie : "Non, mon fils, j’ai beaucoup de travail."

Mais le petit insiste. Il y a là une revue avec une carte du monde. Alors, le père prend la carte, avec des ciseaux il la découpe en tout petits morceaux, qu’il lui remet avec de la colle : "Voilà, essaie de reconstruire le monde." Croyant occuper ainsi son fils pour une dizaine de jours.

Mais après deux heures, le fils a résolu le problème. "Comment as-tu pu faire cela ?"

"Eh bien, Papa, j’ai vu que de l’autre côté de la carte, il y avait la figure d’un homme. Le monde, je ne le connais pas mais l’homme, si. Alors, j’ai retourné tous les petits papiers. Et j’ai d’abord reconstruit l’homme. Puis, j’ai retourné le papier, j’avais reconstruit le monde aussi."

Gabriel Garcia Marquez
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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 21:51

Sonne déjà minuit dans la cloche d'airain,
Et, douanier de la vie, le sommeil est bien loin.
L'esprit veut me porter sur les sentiers du sort,
Pour mettre en parallèle et la vie et la mort;
Sa balance aujourd'hui ne bouge plus pourtant,
Puisqu'entre les deux s'est figé le battant.


Mihai Eminescu
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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 00:14

Un célèbre consultant en ressources humaines démarra un jour
un séminaire de gestion du temps avec quelques objets devant
lui. Quand les participants furent tous installés, il prit sans dire
un mot un grand bocal vide et le remplit à ras bord avec des
pierres d'environ 5 cm de diamètre.

Il demanda ensuite aux participants si le bocal était plein. Tout
le monde fut d'accord pour dire que c'était bien le cas.
Le consultant prit ensuite une boite pleine de petits cailloux et
les versa sur les pierres. En secouant le bocal, les cailloux remplirent
les vides entre les pierres. Il reposa la même question
aux participants. Ceux-ci rigolèrent, et dirent que cette fois le
bocal était vraiment plein.

Il prit alors une boite pleine de sable et la versa dans le bocal.
Bien sûr le sable s'infiltra et remplit tout l'espace disponible.
A ce moment-là, il procéda à un tour de table pour demander à
chacun des participants quelle était à ses yeux la véritable leçon
à tirer de cette expérience. La plupart d'entre eux étaient des
cadres de haut niveau appartenant à d'importantes entreprises
multinationales. Aussi se fendirent-ils tous assez logiquement
d'une belle tirade d'où il ressortait le plus souvent qu'en se pressant
soi-même suffisamment le citron, on pouvait remplir sa
journée avec beaucoup plus de choses qu'il n'y paraît au premier
abord...

Après avoir remercié tout le monde pour sa contribution, le
consultant reprit :
"Maintenant, je voudrais que vous vous imaginiez que ce bocal
représente votre vie.

Les pierres représentent les choses importantes:
votre partenaire, vos enfants, votre santé, votre activité
- les choses qui, si rien d'autre n'existait, feraient que votre
vie serait quand même remplie.

Les cailloux représentent les autres choses qui, sans être les plus
importantes, comptent tout de même dans votre échelle de valeurs,
telles votre emploi actuel, votre statut social, votre maison,
votre voiture.

Le sable, quant à lui, représente tout le reste, toutes les petites
choses sans importance.

Si vous commencez par remplir le bocal avec du sable, il n'y
aura plus de place pour rien d'autre. La même chose est valable
pour votre vie : si vous dépensez trop de temps et d'énergie sur
les petites choses, il n'y aura plus de place pour les choses importantes.

Demandez-vous d'abord ce qui compte vraiment
pour vous, puis efforcez-vous d'y porter la plus grande attention.
Ainsi, jouer avec vos enfants, prendre le temps de passer une
visite médicale annuelle, aller dîner au restaurant avec votre
partenaire peuvent représenter un bon début de programme de
gestion du temps. Ainsi, il vous en restera toujours assez (de
temps) pour gérer votre carrière, nettoyer la maison, donner
une soirée, ou vous amuser.
Occupez vous avant tout des choses qui comptent vraiment. Le
reste n'est que du sable."
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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 19:28


Il meurt lentement

celui qui ne voyage pas,

celui qui ne lit pas,

celui qui n’écoute pas de musique,

celui qui ne sait pas trouver

grâce à ses yeux.


Il meurt lentement

celui qui détruit son amour-propre,

celui qui ne se laisse jamais aider.


Il meurt lentement

celui qui devient esclave de l'habitude

refaisant tous les jours les mêmes chemins,

celui qui ne change jamais de repère,

Ne se risque jamais à changer la couleur

de ses vêtements

Ou qui ne parle jamais à un inconnu


Il meurt lentement

celui qui évite la passion

et son tourbillon d'émotions

celles qui redonnent la lumière dans les yeux

et réparent les coeurs blessés


Il meurt lentement

celui qui ne change pas de cap

lorsqu'il est malheureux

au travail ou en amour,

celui qui ne prend pas de risques

pour réaliser ses rêves,

celui qui, pas une seule fois dans sa vie,

n'a fui les conseils sensés.


Vis maintenant!

Risque-toi aujourd'hui!

Agis tout de suite!

Ne te laisse pas mourir lentement!

Ne te prive pas d'être heureux!

 

Pablo Neruda
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 11:21

Petite, pose tes mains sur mes genoux,
L'éternité, vois-tu, est née au village.
Ici les pensées viennent sans se presser,
et le coeur frappe des coups plus espacés,
comme s'il ne battait plus dans ta poitrine
mais quelque part au fond de la terre.
Ici la soif de rédemption peut s'étancher,
et si tu sens que tes pieds saignent
tu peux les reposer à même la glaise.
Le soir venu,
l'âme du village nous effleure.
Elle passe pareille à la senteur discrète des foins,
à la fumée tombée d'un auvent de paille,
au jeu des chevreaux sur des tombes plus hautes.

Lucian Blaga

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 14:42


Dans mon chagrin, rien n’est en mouvement
J’attends, personne ne viendra
Ni de jour, ni de nuit
Ni jamais plus de ce qui fut moi-même


Mes yeux se sont séparés de tes yeux
Ils perdent leur confiance, ils perdent leur lumière
Ma bouche s’est séparée de ta bouche
Ma bouche s’est séparée du plaisir
Et du sens de l’amour, et du sens de la vie
Mes mains se sont séparées de tes mains
Mes mains laissent tout échapper
Mes pieds se sont séparés de tes pieds
Ils n’avanceront plus, il n’y a plus de route
Ils ne connaîtront plus mon poids, ni le repos

Il m’est donné de voir ma vie finir
Avec la tienne
Ma vie en ton pouvoir
Que j’ai crue infinie


Et l’avenir mon seul espoir c’est mon tombeau
Pareil au tien, cerné d’un monde indifférent
J’étais si près de toi que j’ai froid près des autres.


Paul Éluard (1895-1952)


La mort et elle seule enlève tout espoir. Tant que la vie est là, quelles que soient les difficultés, quel que soit le désespoir, tout n'est pas perdu. La vie seule permet de croire encore et encore et encore.

 

"Ce n'est pas la mort qui nous prend ceux que nous aimons; elle nous les garde au contraire et les fixe dans leur jeunesse adorable : la mort est le sel de notre amour; c'est la vie qui dissout l'amour." Mauriac, Le désert de l'amour

Il y a une certaine opposition entre ce poème et cette citation. 

    

Il faut, d'un côté, donner raison à Mauriac : ce qui détruit l'amour c'est le fait de le vivre, comme si l'amour était fini, limité, allant forcément en s'aménuisant. La mort fixe un souvenir qui ne pourra plus changer car ce souvenir n'a plus de vie réelle, il n'a qu'une existence presque abstraite. Le passé ne change pas, au mieux change le regard sur le passé. C'est pourquoi la mort préserve l'amour tel qu'il était au moment de la disparition de l'être cher. Mais, d'un autre côté, si la mort ne peut nous enlever le souvenir de l'amour, elle nous enlève le vécu même de l'amour, elle nous enlève la perception, la matérialité de l'amour. Or, un amour vécu en souvenir n'est pas un amour réciproque et n'est que rarement un amour satisfaisant et suffisant. Au fond, à quoi servirait l'amour si le premier intéressé, l'autre, ne pourrait plus le percevoir?  L'amour non concrétisé, non matérialisé, non vécu dans la réciprocité est presque un amour inutile. Puis, la mort ne préserve rien si ce n'est le souvenir. Comme si, au fond, il n'y avait pas de mort, le souvenir étant là pour la contredire à chaque instant. La mort est donc absence et présence à la fois. L'amour, lui, puisqu'il est vivant, change constamment malgré la persistance d'un noyau. Là est justement sa beauté, dans sa vitalité. Mieux vaut un amour vivant et passager qu'un amour mort et figé.

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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 12:49


Quelle âme triste m'ont donné
A porter mes parents
Si elle n'a fait que renfermer
Une multitude de tourments?

Quelle âme triste et insensée
Formée de quelle argile atone
Si après moult déceptions
Elle continue à espérer?

Pourquoi refuse-t-elle la damnation
A toujours vivre de privations?
Ô vagues de la sainte mer
Venez m'arracher à la terre.


Mihai Eminescu

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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 21:24
Les fois où mon aimée, à nous deux je repense
Un océan de glace, devant mes yeux s'avance
Et sur la voûte blanchâtre, aucune étoile, aucune.
Au loin, comme une tache, on voit la jaune lune.
Dessus les mille vagues, glacées, de neige couvertes
Un pauvre oiseau survole, peine en ses ailes ouvertes,
Pendant que sa compagne s'en va disparaissant
Avec le groupe des autres, tout droit vers le couchant.
Il souffre et sur ses traces, de longs regards il jette;
Il n'est ni gai, ni triste, plus rien; sa mort est prête,
Aux ans passés il songe alors, dans un instant.

......................................................................................................

Toujours plus loin nous sommes, tous deux nous éloignant;
Toujours plus seul, plus sombre, de glace je deviens.
Quand tu t'en vas te perdre, dans l'eternel matin.

 

 

                                                                                                                                                      Mihai Eminescu

 

 

  traduction : Véturia DRAGANESCU-VERICEANU : http://jeanloup.roland.free.fr/

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 15:09


Dans mon chagrin, rien n’est en mouvement
J’attends, personne ne viendra
Ni de jour, ni de nuit
Ni jamais plus de ce qui fut moi-même

Mes yeux se sont séparés de tes yeux
Ils perdent leur confiance, ils perdent leur lumière
Ma bouche s’est séparée de ta bouche
Ma bouche s’est séparée du plaisir
Et du sens de l’amour, et du sens de la vie
Mes mains se sont séparées de tes mains
Mes mains laissent tout échapper
Mes pieds se sont séparés de tes pieds
Ils n’avanceront plus, il n’y a plus de route
Ils ne connaîtront plus mon poids, ni le repos

Il m’est donné de voir ma vie finir
Avec la tienne
Ma vie en ton pouvoir
Que j’ai crue infinie

Et l’avenir mon seul espoir c’est mon tombeau
Pareil au tien, cerné d’un monde indifférent
J’étais si près de toi que j’ai froid près des autres.

Paul Éluard (1895-1952)

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